Journées diocésaines octobre 2020 en Charente-Maritime
Ni embrassade ni serrement de mains lors de ces 2 journées mais une vraie joie de se retrouver, des yeux qui brillent, des nouvelles qui se donnent....
La rencontre physique (qui nous a tant manquée et qui va encore nous manquer en ce mois de novembre) était bienvenue, après ce temps de confinement du printemps.
Des nouvelles des fraternités locales ont été échangées, des nouvelles du travail des conseils diocésains et interdiocésains ont élargi nos horizons à la Fraternité.
Des témoignages personnels, vivifiants, encourageants des membres du collège ont aidé à sentir toute l’importance de l’organisation de la Fraternité, de la mission du Collège d’élections et d’orientations et de la part de responsabilité que chacun a dans le vote qu’il va être appelé à faire ; pour preuve les questions qui ont été posées.
Les membres laïcs de la Fraternité ont accueilli le livret du Chapitre des MdP comme une invitation à partager ce souffle de l’Esprit qui a accompagné le travail des capitulants.
Nous sommes invités à y porter attention lors de nos prochaines rencontres.
Certaines paries du livret nous interpellent tous.
Ni embrassade ni serrement de mains lors de ces 2 journées mais une vraie joie de se retrouver, des yeux qui brillent, des nouvelles qui se donnent....
La rencontre physique (qui nous a tant manquée et qui va encore nous manquer en ce mois de novembre) était bienvenue, après ce temps de confinement du printemps.
Des nouvelles des fraternités locales ont été échangées, des nouvelles du travail des conseils diocésains et interdiocésains ont élargi nos horizons à la Fraternité.
Des témoignages personnels, vivifiants, encourageants des membres du collège ont aidé à sentir toute l’importance de l’organisation de la Fraternité, de la mission du Collège d’élections et d’orientations et de la part de responsabilité que chacun a dans le vote qu’il va être appelé à faire ; pour preuve les questions qui ont été posées.
Les membres laïcs de la Fraternité ont accueilli le livret du Chapitre des MdP comme une invitation à partager ce souffle de l’Esprit qui a accompagné le travail des capitulants.
Nous sommes invités à y porter attention lors de nos prochaines rencontres.
Certaines paries du livret nous interpellent tous.
Fraternité Missionnaire de la Plaine et de Ste Thérèse fratmdp1
Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face
Thérèse de Lisieux, Thérèse Martin, la « petite Thérèse » prend au Carmel le nom de Thérèse de l’Enfant Jésus. Reconnue sainte en 1925 par le pape Pie XI, puis patronne des missions en 1927. Elle est déclarée Docteur de l’Eglise par Jean-Paul II en 1997.
Dans ses manuscrits autobiographiques (Histoire d’une âme) écrits à partir de 1895, à la demande de sa sœur Pauline (devenue prieure du carmel), Thérèse retrace à travers ce qu’elle a vécu son chemin de foi; elle décrit ses expériences humaines et spirituelles intimes. De nombreux autres écrits (lettres, poèmes, pièces de théâtre,…) nous entraînent dans son chemin de sainteté.
Elle nait à Alençon, le 2 janvier 1873, dans une famille aimante, animée d’une foi vivante, Louis et Zélie Martin, ses parents, seront canonisés en 2015. Elle est la benjamine d’une fratrie de 7 sœurs et de 2 frères (2 filles et les 2 garçons mourront en bas âge). Les 5 filles survivantes entreront 4 au carmel et une (Léonie) à la Visitation.
Sa mère meurt d’un cancer en 1877. Thérèse entre alors dans la seconde partie de son existence « la période la plus douloureuse des trois » écrit-elle. « Cette période s’étend depuis l’âge de 4 ans et demi jusqu’à celui de ma quatorzième année, époque où je retrouvai mon caractère d’enfant tout en entrant dans le sérieux de la vie ».
Après la mort de la maman, la famille déménage à Lisieux.
Thérèse entre au pensionnat et, en 1882 sa sœur Pauline « sa seconde maman » entre au Carmel.
Thérèse est alors plongée dans une « étrange maladie » dont elle sera guérie à la Pentecôte 1883 par l’intercession de la Vierge Marie. Mais elle n'est pas guérie de la « terrible maladie des scrupules », plus ou moins due aux prédications de son temps sur le péché et l’enfer. C'est sa sœur Marie qui l'aide à s'en sortir ; puis, à son tour, Marie entre au Carmel.
Thérèse est en plein désarroi. Elle demande la paix intérieure à ses petits frères et sœurs, morts en bas âge car elle croit fortement à la communion des Saints. Mais elle souffre beaucoup de sa trop grande sensibilité, elle a besoin de mûrir pour réaliser son grand désir d'entrer au Carmel : « J'étais vraiment insupportable par ma trop grande sensibilité … je pleurais d'avoir pleuré ... »A 44v. « Il fallut que le Bon Dieu fasse un petit miracle pour me faire grandir en un moment et ce miracle il le fit au jour inoubliable de Noêl. » (Noël 1886, elle arrive à 14 ans).
« En cette nuit de lumière commença la troisième période de ma vie, la plus belle de toutes, la plus remplie de grâces du Ciel…. Je sentis en un mot la Charité entrer dans mon cœur, le besoin de m’oublier pour faire plaisir et depuis lors je fus heureuse !.. » (A 45v).
Forçant tous les barrages, jusqu'aux pieds du Pape lors d’un pèlerinage à Rome, elle entre au Carmel le 9 avril 1888, à 15 ans et 3 mois : « Le plus beau jour de ma vie ». La vie au carmel n’est pas facile pour Thérèse, et elle est très éprouvée par la maladie (démence) de son père qui meurt en 1889. Elle fait sa prise d’habit le 10 janvier 1889, elle a 16 ans, et signe pour la première fois « Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face ».
Mère Marie de Gonzague la charge de la formation des novices. Elle se nourrit des Évangiles et de textes bibliques, des écrits de St Jean de la Croix, de la vie de Jeanne d’Arc… À 23 ans et 3 mois, la tuberculose l’atteint, et elle est plongée dans une « nuit de la foi » qui durera jusqu'à sa mort.
Mais elle choisit de croire, de s’abandonner dans les bras du Père, d’être solidaire des pécheurs. Elle meurt dans de grandes souffrances, le 30 septembre 1897 à 24 ans et 9 mois, en se remettant entre les bras du Père.
Thérèse nous propose de vivre le chemin de confiance et d’abandon de l’enfant : faire ce qui est en notre pouvoir mais attendre tout de Dieu qui est Amour et miséricordieux. Ce chemin passe par les petites choses de la vie quotidienne, Dieu se donne dans l’instant présent. Cette « petite voie » ouvre un chemin de sainteté accessible à tous et pour aujourd’hui.
Pour rejoindre Ste Thérèse avec les Sœurs Oblates.