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Michel est entré dans la vie

Le parcours de vie de Michel Dubois

 

Né à Poitiers le 9 janvier 1936, il n'a presque pas connu ses parents et a vécu très tôt avec des grands-parents, puis un oncle et une tante, à Fontenay le Comte puis aux Sables d'Olonne.

Il fait ses études à Saint-Joseph de Fontenay où il passe un CAP d'électricien et un autre de dessinateur industriel, ce qui lui fera dire : « je suis un manuel ».

Éducateur dans l'âme, il envisage d'entrer chez les salésiens de Don Bosco mais, au séminaire des vocations tardives, il décide finalement d'entrer chez les Missionnaires de la Plaine : il sera donc religieux en même temps que prêtre, et vivra toujours en communauté.

Mais il n'a pas 20 ans quand on lui diagnostique un diabète sévère qui va être un compagnon de route très exigeant. Pour lui, c'est terrible : son voisin de chambre l'entend cogner de grand coup de poing dans la cloison.

Ordonné prêtre en 1967, il sert pendant 3 ans dans le sud Vendée, à Nalliers, assurant surtout la catéchèse des enfants et des jeunes.

Ayant toujours vécu en ville, il demande et obtient d'être nommé en 1969 (33 ans) en Seine-Saint-Denis, au Blanc-Mesnil, en même temps que d'autres Missionnaires de la Plaine et d'autres prêtres vendéens. Pendant 11 ans, il sert surtout en ACO, JOC, ACE, mission ouvrière, jusqu'à être aumônier fédéral ACE  pendant 6 ans.

Revenant en Vendée en 1981 (45 ans) il est nommé, avec une communauté MDP, à la Roche, au service de la communauté Sainte Bernadette, où il se consacre beaucoup aux mêmes mouvements qu'en Seine-Saint-Denis, cela pendant 15 ans.

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En 1996 (60 ans) il est élu supérieur diocésain des MDP pour la Vendée, travaillant activement à développer l'association de laïcs avec les religieux. Un an plus tard, il est nommé responsable du centre spirituel de Chaillé, services qu'il va assurer pendant 8 ans.

En 2004 (68 ans) il est nommé responsable de la maison des MDP aînés à Luçon : pendant 14 ans, il y fera preuve d'autant de compétences que de délicatesse, tout en accompagnant l'équipe d'aumônerie de l'hôpital de Luçon. Devenu, il y a un an et demi, résident de cette même maison, il n'en a pas moins continué à assurer de multiples services, autant qu'il le pouvait.

Mais, depuis des mois, sa santé lui posait de plus en plus de problèmes, sans cependant l'obnubiler : il continuait de participer à la vie de sa congrégation et à celle de sa fraternité locale avec les laïcs, et aussi à des groupes et services divers.

 

Une intervention au niveau du cœur l'avait beaucoup soulagé, fin novembre, mais cela ne l'a pas empêché d'être emporté subitement par un infarctus le vendredi 10 janvier 2020, vers 20h30, au lendemain de ses 84 ans…

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